Voile Radio Commandée

La voile radio commandée (VRC) est une activité à part entière de la voile légère au sein de la FFVoile. Technologies, matériaux pointus sont inhérents à cette pratique. Leurs skippers sont souvent à la fois architectes, constructeurs maîtres voiliers, et un peu électroniciens ! Ces voiliers, pilotés à distance, sont les plus petits bateaux de la FFVoile qui utilisent les Règles de Course à la Voile (Annexe E). Monocoques (Classe I mètre (IOM) – Classe M – Classe 10r- Classe Laser) et multicoques (2m et Mini 40) et autres supports sont soumis à ces règles, avec quelques aménagements dus à l’absence d’équipage embarqué et à la vélocité des bateaux.

 

Le support choisi à Antibes

La génèse de ce choix

Des voiliers RC sont pour certains dans des classes reconnues par l’ISAF, donc par la FFVoile, et qui a ce titre ont des championnats décernants des titres nationaux et internationaux – championnat de France, d’Europe, du Monde-; Principalement les classes M, IOM, et 10RC. Mais ce sont des supports onéreux (plusieurs milliers d’euros), techniques et encombrants – 1m 35 de longueur, et 2 mètres de tirant d’air pour le classe M par exemple, 1m de longueur et 1m50 de tirant d’air pour l’IOM-. Ce ne sont donc pas des supports qui permettent un accès facile à la VRC. Quand certains au niveau du club ont eu envie de pratiquer cette activité, s’est posé la question du choix du bateau, et surtout quel était le support le plus pratiqué localement pour un accès à la régate.

Il s’est trouvé que c’était le RG65 (un petit bateau de 65 cm) avec la possibilité d’en trouver en grande série appelé un RTS (ready to sail). Très marin et d’un coût abordable (de 250 à 700 euros), c’est ce support et sa jauge que nous souhaitons promouvoir au sein de la SRA, d’autant que sa prise en main est aisée. Cette classe est née en Argentine dans les années 70, s’est développée dans toute l’Amérique du Sud, puis aux USA et enfin en Europe. C’est une classe reconnue mondialement, qui s’auto gère, n’est pas affiliée à l’IRSA, mais très présente en Angleterre, en Espagne en Allemagne et aux Pays Bas, ainsi qu’en France, où environ 150 compétiteurs et une vingtaine de clubs affiliés l’utilisent avec des régates locales et un National.

Le RG65 et les voiliers prêts à naviguer de 65cm (RTS; Ready to sail)

La jauge dans les grandes lignes ; Elle n’est pas restrictive, c’est une jauge métrique, avec des longueurs maxi, ou chacun peut construire son bateau, le faire évoluer ou jouer avec un bateau de série amélioré. C’est donc ;

Un voilier monocoque à quille fixe de 65 cm maximum,

Avec une surface de voiles maximum de 2250 cm2 (3 jeux autorisés par régate),

Et un tirant d’air max de 1m10.

Poids, lest, tirant d’eau, maître bau sont libres.

Les autres avantages plus spécifiques à la VRC sont :

-Faible coût ; 150/200€ pour un bateau de 65cm en auto construction,

250 € pour un voilier acheté de série, prêt à naviguer,

-700 € pour un voilier réalisé tout en carbone à l’unité par un pro.

– Entretien réduit : séchage après usage et recharge des

batteries.

-Encombrement réduit même en laissant les bateaux montés

-Bateaux prêts à servir

 

Les objectifs visés

Une dynamique

Quelques passionnés oeuvrent pour pratiquer cette discipline, et ont envie de la partager avec les membres du club. Cette activité produit du sens par rapport à l’activité voile lourde ou légère, car elle est un extraordinaire outil pour l’initiation à la régate :

-La vivacité des modèles exige une réponse plus rapide que sur un voilier et une prise de décision accélérée, que ce soit au départ ou sur le parcours.

-L’apprentissage des règles de course au louvoyage et au passage de bouée est également très rapide car il faut moins de 10 minutes pour effectuer un parcours olympique de taille adaptée au modèle.

-La possibilité de voir l’ensemble du plan d’eau affutera le sens tactique en visualisant le meilleur placement dans les phases critiques de la régate.

-C’est aussi pour les arbitres (comité de course, jury et umpire) un formidable outil pédagogique, en raison du nombre de situations différentes que l’arbitre va pouvoir observer en une seule journée.

Un fil conducteur

Au club il y a la voile lourde d’un côté, et la voile légère de l’autre. Cette activité peut créer du lien dans la mesure ou d’abord ce sont des pratiquants de voile lourde qui font de la VRC, et viennent jouer au Ponteil et se retrouvent dans l’univers de la voile légère. Du coup, cette pratique peut susciter des envies du côte de la voile légère, et brasser plus les générations et les membres.

Les actions

Faire des animations, auprès des différents publics sous forme de matches race, courses en flotte avec prêt de bateaux.

– organiser 4/5 régates officielles par an.

Collaborer avec l’école de voile.

Organiser à moyen terme (2/3ans) un National RG65

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